Attention au divulgachage si vous êtes joueur, le scénario utilisé ici est dans le Casus Belli N°1 La Fille du Seigneur de l’Hiver.
À noter que Julien (normalement Bonne-Chère) remplace Bertrand en tant que MJ.
- Système de jeu : Chroniques Oubliées
- Univers : Osgild
- Maitre de jeu : Julien
- Casting :
- Béatrice : Llewellyn, demi-elfe barde
- Ludo : Aetheled, humain voleur
- Julien : Hjort, humain barbare
- absents Frédéric : Nebmik, gnome forgesort et Vincent : Marvel, humain guerrier
Vous trouverez le résumé du premier épisode ici.
Dans l’auberge « Le Cœur des Bois », Hjort s’attire la sympathie d’un pilier de comptoir qui lui fait part de rumeurs à propos d’un certain Ludwig, chef des loups d’Arscheim. Aux écuries, Llewellyn fait la connaissance de Richard, un jeune palefrenier très enthousiaste qui lui parle de bandits recouverts de peaux de bêtes et qui auraient leur campement au cœur des bois. Dans la salle se trouve un ménestrel moyennement inspiré, Jaskier, avec qui Llewellyn fait un duel de chant qu’elle remporte bien évidemment.
Resté à l’extérieur, Aetheled voit depuis les remparts une lueur au loin et une ombre passer. Soudain une horde de gobelins se jette à l’assaut des remparts de l’auberge fortifiée. Avertis par Aetheled, Llewellyn et Hjort le rejoignent pour prêter main forte aux gardes.
Hjort commence par couper en deux un gobelin. Llewellyn remarque que parmi les gobelins il y a des femmes et des enfants, aussi elle décide d’essayer d’apaiser les esprits par son chant. Malheureusement, elle maîtrise mal la puissance de sa voix et elle tue une demi-douzaine de gobelins, ce qui a tout de même pour effet de stopper l’assaut.
Avisant une matrone, elle entame un dialogue et comprend qu’il ne s’agit pas d’une attaque mais d’une fuite éperdue. Llewellyn réussit à convaincre l’aubergiste, qui se nomme lui aussi Ludwig, de donner asile aux gobelins dans une pièce de l’auberge.
Bien que selon lui, il ne sert à rien de jouer les bons samaritains avec des gobelins, Hjort ne s’oppose pas à cette bonne action. Llewellyn montre une illustration dans un de ses livres à la matrone, qui très effrayée s’écrit : ça ça monstre monstre (ou à peu près) – traduire du langage gobelin n’est pas toujours aisé. L’illustration représente un démon de glace. La nuit se passe sans autre incident notable.
Au petit matin, nos aventuriers quittent l’auberge sans s’inquiéter de l’absence de Nebmik qui aurait dû les rejoindre à l’auberge, sans doute ses affaires sont-elles plus compliquées que prévu. Le ménestrel Jaskier commence à entonner un chant moqueur parlant d’amitié Elfe – Gobelins. Llewellyn se dirige alors vers lui et lui demande de cesser immédiatement et de ne pas diffuser ce chant sinon elle lui taillera les oreilles en pointe.
Arrivés à Vercélise, ils entendent la fin d’un discours du bourgmestre. Pour se renseigner, ils s’approchent d’un groupe de jeunes gens parmi lesquels se trouve une très belle jeune fille. Hjort s’approche d’elle pour l’interroger mais elle l’ignore totalement, jugeant indigne d’elle d’adresser la parole à un barbare. Cette jeune fille qui s’appelle Calista finit tout de même par leur apprendre que la statue de Chloris , la divinité païenne fille du Seigneur de l’Hiver, a été volée. Cette statue magnifique de réalisme semble presque vivante, le sculpteur est inconnu mais elle fait la curiosité de Vercélise et de nombreuses personnes viennent voir ce chef-d’œuvre.
Leur installation à l’auberge de Mme Sonya, « Au toit fleuri », se passe sans problème. Ils demandent une entrevue avec le bourgmestre : Barral Rogenat. Lorsqu’ils sont introduits auprès de lui, ils croisent une femme qui sort en emportant subrepticement un paquet. Barral leur demande de procéder à une enquête. Il leur demande aussi d’annoncer à Calista que le concours de beauté de la reine des fleurs est reporté sine die. C’est Hjort qui se charge de cette mission délicate, il faut l’admettre avec un certain plaisir, la vengeance est un plat qui se mange froid. Calista part alors en pleurnichant : « Non, il ne peuvent pas me faire ça ! ».
Derrière le temple, ils trouvent un morceau de tissu et dans une petite maison attenante des croquis de la statue signés Maistre Carcelo, artiste maître sculpteur à Hauterive. Aux abords du temple, ils remarquent les traces d’un cheval ferré « à la marchande » pour transporter de lourdes charges, mais faute de temps ils ne suivent pas la piste jusqu’au bout. Après une nouvelle entrevue avec le bourgmestre ils se rendent au temple local du culte de Cérès pour parler avec le prêtre qui avoue avoir commandé une copie de la statue de la fille du Seigneur de l’Hiver mais adaptée au culte local de Cérès à la serpe d’or. Il avoue en pleurant que craignant d’être accusé du vol de la statue, il a entrepris de la retoucher. En sortant ils aperçoivent un homme chargé de paquets de l’autre côté de la rue, le Père Thomas s’écrit : « C’est lui, c’est Eran Carselo ! ». L’artiste s’enfuit. Après une courte course-poursuite, ils le rattrapent pour l’interroger. Gentiment stimulé par Hjort, il leur avoue alors qu’il doit rejoindre sa belle amoureuse qui l’attend. Pris d’un soupçon, ils le confrontent à Calista (surprise dans sa chambre en galante compagnie par sa mère lorsqu’ils demandent à la voir – il va y avoir du grabuge…) mais c’est une erreur, elle n’est pas la merveilleuse jeune femme dont Carselo est tombé amoureux. Ils se rendent dans une vieille ferme abandonnée où s’est cachée une magnifique jeune femme, image même de la Déesse. Soudain un géant les attaque.
Aetheled tire une flèche quasiment inefficace. Remarquant que le géant de glace craint le feu, Aetheled fabrique une torche de fortune avec un pied de table et des rideaux et commence à titiller les orteils du géant, ce qui permet à Hjort et Llewellyn d’évacuer les amoureux par l’arrière de la maison. Hjort rejoint Aetheled, fabrique lui aussi une torche et monte à l’assaut du corps du géant. Llewellyn tente des vocalises qui fragmentent le géant de glace. Aetheled triture toujours les pieds du géant tout en évitant de se faire piétiner.
Hjort continue son ascension soutenu par le chant de Llewellyn, après de grands efforts il réussit à se glisser dans le dos du géant et à mettre sa torche dans une fissure, réussissant à atteindre le cœur de glace palpitant du géant. Hjort n’a pas le temps de s’éloigner suffisamment et il est enseveli sous la glace quand le géant s’effondre.
Ses camarades hissent Hjort inconscient et souffrant de multiples fractures sur une charrette et rentrent au village. Une dernière rencontre avec le Bourgmestre leur apprend que le morceau de tissu qu’ils avaient trouvé provient de ses vêtements car c’est à cet endroit qu’il donne rendez-vous à son amoureuse Mme Sonya l’aubergiste (ils n’ont pas encore osé montrer leur amour au grand jour). Voilà l’explication du paquet, il s’agissait du manteau du Bourgmestre emporté par une couturière pour être recousu en toute discrétion. Le jeune couple d’amoureux, Chloris et Carselo, décide de séjourner quelques temps au village avant de décider où ils iront s’installer.