Attention au divulgachage si vous êtes joueur, le scénario utilisé ici est dans le Casus Belli N°2 La Course du Printemps.
- Système de jeu : Chroniques Oubliées
- Univers : Osgild
- Maitre de jeu : Bertrand
- Casting :
- Béatrice : Llewellyn, demi-elfe barde
- Ludo : Aetheled, humain voleur
- Julien : Bonne-Chère, humain chevalier
- Fred : Nebmik, gnome forgesort
- absents Vincent : Marvel, humain guerrier et Julien : Hjort, humain barbare
Suite à l’épisode 2, Hjort est toujours en convalescence.
Cela fait deux semaines que nos héros sont rentrés au village après ce terrible combat contre un géant. Hjort semble apprécier sa convalescence dans une chambre de l’auberge de Mme Sonya. Des villageois se rendent auprès de lui pour le remercier.
Peut-être même a-t-il eu la surprise de recevoir la visite de la jeune Calista qui aurait réfléchi !
Nebmik les rejoint enfin, il reste assez secret sur ses affaires, il leur en dira sans doute d’avantage avec un peu de persuasion féminine ou alors à l’usure.
Ils se rendent chez le Père Thomas pour y interroger Chloris, qui passe beaucoup de temps dans sa bibliothèque. Elle leur dit que ses frères Givre et Glace viennent pour récupérer leurs terres. Puis ils se rendent chez le bourgmestre et prennent conseil auprès des sages, trois vieillards chenus mais fringants : Oskar Lauridsen, Ole Steffensen et Thoruld Gregersen, qui leur conseillent d’aller consulter les archives à Hauterive.
Ils devront demander audience au seigneur de Hauterive, le baron Wilhem, et consulter les archives de l’astrologue dans la tour à l’extérieur de la ville.
Archibald, très impressionné par Chloris lui demande sa bénédiction, car elle est la Déesse associée au printemps, au culte de la fraîcheur virginale et aux semailles. Chloris accepte et donne à Archibald un épi de blé qu’il emporte précieusement.
Ainsi ils quittent Vercélise, accompagnés des trois vieillards, revêtus de plates, qui ont insisté pour venir avec eux malgré tous leurs efforts pour les en décourager.
Le premier jour du voyage se passe sans incident, ils suivent les rives de la Reverdie, un cour d’eau assez calme et le soir venu ils installent leur campement pour une bonne nuit de repos.
Dans une brume hivernale, le convoi s’ébranle à l’aube. Ils quittent le lit de la rivière et, après de longues hésitations et des discussions animées, décident de passer par la montagne ; selon les dires des sages, ils devraient pouvoir s’abriter dans une vieille tour pour faire étape.
Archibald et Nebmik se lancent des paris sur tout et sur rien. Lorsque le soleil est au zénith, sur les instances d’Archibald, ils s’arrêtent pour manger. En fin d’après-midi, une petite neige se met à tomber et recouvre le paysage.
Enfin, ils arrivent en vue d’une vieille tour de garde en ruines : la toiture est effondrée, mais le rez-de-chaussée semble utilisé, vraisemblablement par des voyageurs de passage. Nebmik, qui avait parié que la tour serait vide empoche la pièce d’or que lui donne Archibald. Archibald, Aetheled et Nebmik projettent de restaurer la tour pour en faire un relais pour voyageurs fatigués. Les intentions d’Aetheled sont-elles vraiment pures, ou bien s’intéresse-t-il d’avantage à la bourse des voyageurs qu’à leur bien-être ?
En début de soirée, Archibald entend des bruits à l’extérieur. C’est un ours blessé par une flèche poursuivi par trois hommes. Prêt à en découdre, Nebmik sort suivi comme son ombre par son golem qu’il vient d’animer. Effrayé par la vue du Golem qui fait près de 2 mètres de haut, un des hommes s’enfuit. Une vive discussion s’engage entre Nebmik qui veut achever l’ours et les deux hommes qui disent venir du village de Bergenborg. Finalement l’ours est laissé aux villageois qui l’achèvent et emportent sa dépouille.
Soupçonneux, Aetheled décide de les suivre, seul, car ses compagnons n’ont aucune intention de s’aventurer dans la forêt en pleine nuit. Après une poursuite discrète, mais facile (il suffit de suivre les traces laissées au sol) il constate qu’il s’agit bien de simples montagnards. À son retour au campement, il fait part de ses conclusions à ses compagnons.
Au matin, après quelques ablutions et les prières d’Archibald au culte de Chloris et du houblon, ils repartent sur le chemin qui est désormais légèrement en pente.
En fin de journée ils arrivent en vue de Hauterive. Un peu avant la ville, ils empruntent un chemin qui les mène à la tour de l’astrologue.
C’est une tour de six étages, devant la porte deux gardes vêtus d’un uniforme qui arbore un blason : « de gueules avec une tour crénelée d’argent au chef d’or portant un griffon rampant de sable » ou encore en langage profane : une tour blanche sur fond rouge dans ses 2/3 inférieurs et le tiers supérieur est doré et arbore un griffon noir.
Les gardes laissent entrer les trois sages de Vercélise, mais interdisent le passage aux autres voyageurs.
Ils escortent les voyageurs à l’intérieur de la ville jusqu’à l’auberge Au pic des Cimes.
Après un dîner copieux et des boissons goûteuses, tous se retirent dans leurs chambres pour un repos bien mérité. Llewellyn prend l’enfant Torryll dans sa chambre pour veiller sur lui. Au cours de la nuit, Aetheled est réveillé par une « jeune fille » envoyée par Archibald qui frappe à sa porte. Nous resterons discrets sur ces événements… selon les dires d’Aetheled il ne se serait rien passé …
Après un bon petit déjeuner, ils décident de demander audience au baron seigneur de Hauterive, à cet instant un garde entre et se dirige vers eux, le baron veut les voir. Le garde les escorte vers la tour de l’alchimiste.
Ils y retrouvent les trois sages, le baron Wilhem, homme d’une grande prestance âgé de 50 ans environ, le capitaine de la garde ainsi que l’astrologue Eskind, vêtu d’une longue tunique pourpre.
Torruld, l’un des trois sages, leur dit que d’après ses recherches dans les archives, les seigneurs de l’été pourraient s’opposer aux dieux de l’hiver. Ils se trouveraient dans un temple millénaire dans les bois d’Astreis. Pour trouver ce temple, ils ont besoin d’une carte qui fait partie des nombreux documents qui ont été transférés à l’hermitage d’Harlan.
Le baron remet une lettre de marque à Archibald, ainsi qu’une bourse de 100 pièces d’argent par personne pour les frais.
Toryll reste comme page à la cour du baron pour parfaire son éducation et être soigné par l’astrologue et les bains d’Hauterive.
La suite dans l’épisode 4.